Comme l’a rappelé récemment la Cour d’appel de Paris, « l’apparence physique » du salarié figure parmi ces motifs discriminatoires.
Essuyant deux refus de la part de son employeur, il a estimé avoir été écarté en raison de son apparence physique, à savoir son obésité. Etant précisé que ce critère physique potentiellement discriminatoire était objectif, le surpoids du salarié avait fait l’objet de discussions avec son supérieur quelques années auparavant.
La discrimination du salarié en raison de son apparence physique a donc été jugée établie par la cour qui a évalué le préjudice, financier et moral, subi par le salarié à hauteur de 50.000 euros.
Cour d’appel de Paris, 9 juin 2022, n° 19/08848